ABSENCES
Absence de l’autre
Absence de vie
Absence d’amour
Absence d’un monde qui a peut être existé
Comment exprimer le vide ? Rendre visible ce qui manque ? Comment photographier un ressenti ?
Cette exposition explore une série de thèmes intimes autour de l’absence.
L’absence n’a pas de forme, pas de contour. Elle est creux, silence, vestige d’un instant ou d’une présence.
L’absence… désigne ce qui n’est pas là : une personne, un sentiment, un monde révolu qui n’est plus dans l’immédiateté tangible du présent, en un lieu et un temps précis, mais qui est partout; car elle demeure en celui qui la porte, qui regarde le vide… rempli de ce qui manque.
Intégrer l’absence c’est lui donner une autre dimension, une autre forme. Libératrice, ou au contraire, envahissante.
L’absence se définit en fonction de l’autre, qui en mesure l’ampleur d’après son
propre ressenti. Elle se conjugue aux notions de temps, d’amour.
Le désir de l’autre, le souvenir, la trace, la perte, rendent l’absent, encore plus présent dans l’environnement qui était le sien.
L’absence externe devient une pré présence interne.
Comme il faut parfois fermer les yeux pour mieux voir, faire l’expérience du vide donne à se
laisser à nouveau remplir par l’essence de ce qui est.

Il y a quelques mois mon ami et collègues Dario Caruso m’embarque dans ce projet fou d’une exposition commune sur le thème de l’absence !
Lui il a déjà ses photos, et sin projet, moi je dois tout construire ! Bien sur, au vi de mon histoire personnelle, l’absence est un vrai sujet.
Mais je ne sais pas si je suis en mesure de le travailler, de l’exploiter, de créer. Puis je me force, je m’engage, au milieu du reste de ma vie !
Et voilà, aprés des semaines à essayer d’abandonner, nous voila au jour de l’exposition !
Je suis fière d’y être allée, fière d’avoir créer quasiment pour la première fois intégralement les photos pour ce moment, et fière de le faire avec Dario.
Avec Absences, nous vous invitons dans notre parcours de réflexion autour du vide, et de ce qui manque. De l’absence prenant tant de place, et nous questionnons ce qui n’est plus.