L’Autre Regard – 2016

Voilà deux ans jour pour jour, je montrais ce travail L’Autre Regard à Rome, devant un jury de photographes professionnel, pour obtenir une qualification, qui n’est autre que le Master Qualified European Photographer. A ce jour, nous ne sommes que 6 ou 7 photographes français à l’avoir obtenu…

Deux ans…. J’ai l’impression que c’était pourtant il y a une éternité… Je vous parle de cela, car bien sur, je me souviens de chaque sensation, de ce sentiment si fort, qui me confortait dans mon regard de L’Autre… Et probablement un peu mon ego, touché car de grands et talentueux photographes venaient de poser un regard sur mon travail (que je garde souvent secret;-)) et en plus, de lui donner la lumière pour pouvoir grandir !

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Un retour chargé d’émotions, mais pas juste pour le souvenir du « titre »… Ce souvenir est chargé d’émotions, car il est attaché à ces enfants, à ces équipes… et bien sur le travail à continuer !

Alors, je vais vous représenter à nouveau le travail de cette année… dans les sections des plus petits… des enfants, des regards, des émotions.. Et je peux vous assurer que tout ceci n’est pas simple, que je ne le dévoile pas ici facilement, mais je dois le faire pour eux, peut-être même pour nous !

Voici les premiers mots qui me sont venus lorsque j’ai pensé vous dévoiler ce nouveau reportage, ces nouvelles images, ces nouveaux regards…. :

Il est de ces projets qui ont besoin de temps, pour grandir, continuer, avancer… Je suis retournée à l’IME Le colombier de la Roque d’ANthéron en 2016…

Il m’aura fallu plusieurs mois pour regarder ce reportage chez les plus petits ! Des sourires, des regards, des apprentissages .. De la vie simplement !

Et en regardant ces instants, je réalise que les différences n’existent que au travers des yeux de celui qui regarde !

Il nous suffit alors de regarder autrement, pour voir tout ce qui se vit !

Parfois, les mots manquent, ou  juste ne servent pas le projet ! Alors je vous laisse découvrir simplement ces enfants et les équipes qui travaillent à leur coté ! Laissez les vous communiquer leurs émotions, vous verrez, cela ne fait pas mal 😉

MERCI DE VOTRE GENEROSITE ET SIMPLEMENT D’ETRE !

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Bonheur

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[one_half]Happiness. It’s something everyone wants, many people think they have, but few people actually take the time to realize. It’s free for you to take for as long as you please, and your magnitude of happiness doesn’t deplete when you share it with others. But how does one just grab happiness…while a one-word answer would be nice, it would also be too easy. My time here in Aix has gradually taught me that happiness is not something you simply take or can rely on to be present, but rather something you choose. You have to be aware of it’s absence or presence, and make changes in your life to create one that is conducive to your own definition of happiness.
Throughout the past few weeks, I’ve come to understand happiness as something you should be aware of, and try to embrace. As Victor Hugo once claimed,
“Le Bonheur est parfois cache dans l’inconnu”
which is a notion I have been trying understand happiness through. I think that oftentimes people believe that happiness should come naturally, without effort. While I agree with this, I also think that the efforts involved in realizing and embracing happiness doesn’t mean the feeling is forced, faulty or fake. Rather, it means you’re in touch with yourself and your emotions, and can feel a more visceral type of happiness.
Perhaps it’s the crisp bubbles of champagne lingering in your mouth, as your look across the table of your favorite restaurant to lock eyes with your loved one. Or maybe you just looked up and realized the true brilliance of the bright blue sky – a simple pleasure that brings such satisfaction. Whatever the reason, I believe that when you have happiness, you should embrace it. Understand when you’re happy, and what is making you happy. This doesn’t mean you should force happiness, or try to convince yourself of it. Rather, be aware of how you’re feeling, and happiness will come more naturally.
A few weeks ago Sophie presented me with the opportunity to do my own photo shoot. Surprise surprise, I accepted the offer. When I was in the studio with Sophie, she really made me reflect on happiness. While she was directing my shoot, she was telling me to portray a serious, but relaxed face. She strives to attain a natural look in her photos, while capturing the true personality of the client. So, Sophie told me to think about what makes me happy, and that those emotions would transfer to my facial expression. And I was somewhat surprised with the first thoughts that came to my mind. I realized that these initial thoughts were not moments or dreams that would genuinely enhance my life and bring true happiness, but rather mere fantasies that would only temporarily satiate a need to feel or fulfill certain emotions.
Walking out of the studio, I was happy. The experience of being in the studio with Sophie had helped us build a stronger bond; understand each other in a different context than the reception desk. It was really interesting and inspiring to see her in action, and the passion she has for taking photos. However, I also left the photo shoot a little bit confused, thinking about happiness. Since that moment, I have taken the time, in random moments of reflection, to consider happiness. A little search for happiness, or an attempt to nudge myself towards genuine happiness.
Although I think that sometimes it can be difficult to determine what genuine happiness is, I’ve made more of a conscious effort over the past few weeks to realize and appreciate happiness – from the indescribable feeling of my reality dropping from my perception as I watched Justin Bieber walk on stage a few meters in front of me, to the fleeting moment of ripping off a piece from a freshly baked croissant, to expose the fluffy interior that is about to be devoured. I’ve also come to realize that confidence is crucial in realizing happiness. Go beyond a realization, and embrace your happiness with confidence. But more on confidence next time…
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[one_half_last]Bonheur. C’est quelque chose que tout le monde veut, beaucoup de gens pensent qu’ils ont, mais peu de gens prennent réellement le temps de réaliser. C’est gratuit pour vous de prendre pour aussi longtemps que vous s’il vous plaît, et votre magnitude de bonheur ne s’épuise pas lorsque vous le partager avec d’autres. Mais comment peut-on juste saisir le bonheur … alors qu’une réponse d’un mot serait agréable, il serait aussi trop facile. Mon temps ici à Aix m’a peu à peu appris que le bonheur n’est pas quelque chose que vous prenez simplement ou pouvez compter sur pour être présent, mais quelque chose que vous choisissez. Vous devez être conscient de son absence ou la présence, et apporter des changements dans votre vie pour créer un qui est propice à votre propre définition du bonheur.
Tout au long des dernières semaines, je suis venu à comprendre le bonheur comme quelque chose que vous devez être conscient, et essayer d’embrasser. Victor Hugo a réclamé une fois,
“Le Bonheur est parfois cache dans l’inconnu”

qui est une notion que j’ai essayé de comprendre le bonheur à travers. Je pense que souvent les gens croient que le bonheur devrait venir naturellement, sans effort. Si je suis d’accord avec cela, je pense aussi que les efforts consentis pour réaliser et embrasser le bonheur ne signifie pas que le sentiment est forcé, faux ou faux. Au contraire, cela signifie que vous êtes en contact avec vous-même et vos émotions, et peut ressentir un type plus viscéral de bonheur.
Peut-être est-ce que les bulles de champagne persistantes dans votre bouche, que votre regard sur la table de votre restaurant préféré pour verrouiller les yeux avec votre bien-aimé. Ou peut-être vous avez juste regardé vers le haut et réalisé la vraie éclat du ciel bleu lumineux – un plaisir simple qui apporte une telle satisfaction. Quelle que soit la raison, je crois que quand vous avez le bonheur, vous devez l’embrasser. Comprendre quand vous êtes heureux, et ce qui vous rend heureux. Cela ne signifie pas que vous devez forcer le bonheur, ou essayer de vous en convaincre. Plutôt, être conscient de la façon dont vous vous sentez, et le bonheur viendra plus naturellement.
Il y a quelques semaines, Sophie m’a offert l’occasion de faire ma propre séance photo. Surprise, surprise, j’ai accepté l’offre. Quand j’étais dans le studio avec Sophie, elle m’a vraiment fait réfléchir sur le bonheur. Pendant qu’elle dirigeait mon tournage, elle me disait de dépeindre un visage sérieux, mais détendu. Elle s’efforce d’obtenir un regard naturel dans ses photos, tout en capturant la vraie personnalité du client. Alors, Sophie m’a dit de réfléchir à ce qui me rend heureux, et que ces émotions seraient transférées à mon expression faciale. Et j’ai été quelque peu surpris par les premières pensées qui me venaient à l’esprit. Je me suis rendu compte que ces pensées initiales n’étaient pas des moments ou des rêves qui allaient vraiment améliorer ma vie et apporter le bonheur vrai, mais plutôt de simples fantasmes qui ne serait que temporairement assouvir un besoin de sentir ou de remplir certaines émotions.
En sortant du studio, j’étais heureux. L’expérience d’être en studio avec Sophie nous avait aidés à construire un lien plus fort; Se comprendre dans un contexte différent de celui de la réception. C’était vraiment intéressant et inspirant de la voir en action, et la passion qu’elle a pour prendre des photos. Cependant, j’ai également laissé la séance photo un peu confus, pensant au bonheur. Depuis ce moment, j’ai pris le temps, dans des moments aléatoires de réflexion, d’envisager le bonheur. Un peu de recherche de bonheur, ou une tentative de me pousser vers le vrai bonheur.
Bien que je pense que parfois il peut être difficile de déterminer ce qu’est le vrai bonheur, j’ai fait plus d’un effort conscient au cours des dernières semaines pour réaliser et apprécier le bonheur – de la sensation indescriptible de ma réalité en tombant de ma perception alors que je regardais Justin Bieber marcher sur scène quelques mètres devant moi, à l’instant fugitif d’arracher un morceau d’un croissant fraîchement cuit au four, d’exposer l’intérieur moelleux qui est Sur le point d’être dévoré. Je suis également venu à réaliser que la confiance est cruciale dans la réalisation du bonheur. Aller au-delà d’une réalisation, et embrasser votre bonheur avec confiance. Mais plus de confiance la prochaine fois …

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Communauté et Relations

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[one_half]While considering what topic to choose for this post, I was lingering on the idea of independence from my previous post. As I’ve embraced independence, I have also come to embrace the freedom it entails in constructing your own relationships and communities. Often thought of as opposing matters, I believe that independence and communities are deeply intertwined, and reliant on each other. A positive and natural community is built on various individual relationships, which combine to create a web of networks. These relationships are not forced, but rather a personal choice. Thus, I think that having a strong sense of independence helps one to navigate these relationships, and choose for themselves which ones are valuable and worth investing time and energy in, and which ones are not.
From sitting at the front desk of Sophie’s studio every day, I have been able to see how she constructs and maintains these relationships, thus in turn builds a community. Most days, Sophie makes time to take coffee with her business associates. This small break is completely her choice, not a forced matter of business. But it is clear that this ritual has helped to construct a friendly and caring atmosphere within the Maison de la Photographe. An atmosphere that permeates the entire space, and welcomes her clients into the studio, creating a wider community. Even after the photo shoot is done, and her clients leave the studio, they remain a part of the community, connected by their experience in the studio. While their physical presence may be gone, their personalities and spirits have enhanced and characterized Sophie’s work, and vice versa.
People are not the only entities capable of creating relationships. Inside the studio, I’ve personally seen how Sophie is able to construct a relationship between herself, the camera, the lighting, and the clients. As the pictures on the screen come alive, something within the clients and Sophie herself comes to life. There is a certain passion or interest they all share, and it is realized in the studio. Although each person’s reason for being in the studio may be different, there is a shared desire within the space. I believe that a desire to be within a space, whether recognized or not, is critical to create positive relationships and communities.
From sitting in my favorite café with my closest friends for hours, to filling a seat on a plane with hundreds of other strangers, headed in a haze of lost confusion to a foreign country, I have seen how communities and relationships are an integral part of daily life. They are, in part, how you define yourself. Sometimes you don’t realize you’re a part of a community until you’re deeply entrenched in it. However, how, what and with whom you choose to involve yourself in, and the depth of that involvement, is based on your independence. My time with Sophie has shown me not to rely on others to build a comfortable space or enjoyable relationships, but rather to author your own story through the relationships you choose to make, and networks you choose to build. Through this route, happiness will follow.
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[one_half_last]Alors que je considérais quel sujet de choisir pour ce poste, je m’attardais sur l’idée de l’indépendance de mon post précédent. Comme j’ai embrassé l’indépendance, je suis également venu à embrasser la liberté qu’il implique dans la construction de vos propres relations et les communautés. Souvent considérés comme des sujets opposés, je crois que l’indépendance et les communautés sont profondément entrelacées et dépendantes les unes des autres. Une communauté positive et naturelle est construite sur les différentes relations individuelles, qui se combinent pour créer un réseau de réseaux. Ces relations ne sont pas forcées, mais plutôt un choix personnel. Ainsi, je pense qu’avoir un fort sentiment d’indépendance aide à naviguer dans ces relations, et choisir pour eux-mêmes ceux qui sont précieux et la peine d’investir du temps et de l’énergie dans, et ceux qui ne sont pas.
De m’asseoir à la réception du studio de Sophie tous les jours, j’ai pu voir comment elle construit et maintient ces relations, ce qui à son tour construit une communauté. La plupart des jours, Sophie prend le temps de prendre du café avec ses associés. Cette petite pause est tout à fait son choix, pas une affaire forcée de l’entreprise. Mais il est clair que ce rituel a contribué à construire une atmosphère amicale et solidaire au sein de la Maison de la Photographe. Une atmosphère qui imprègne tout l’espace, et accueille ses clients dans le studio, créant une communauté plus large. Même après que la séance photo est terminée, et ses clients quittent le studio, ils restent une partie de la communauté, reliés par leur expérience dans le studio. Alors que leur présence physique peut être allé, leurs personnalités et les esprits ont amélioré et caractérisé le travail de Sophie, et vice versa.
Les gens ne sont pas les seules entités capables de créer des relations. À l’intérieur du studio, j’ai personnellement vu comment Sophie est capable de construire une relation entre elle-même, la caméra, l’éclairage et les clients. Comme les images à l’écran viennent en vie, quelque chose dans les clients et Sophie elle-même prend vie. Il y a une certaine passion ou d’intérêt qu’ils partagent tous, et il est réalisé dans le studio. Bien que la raison pour laquelle chacun d’être dans le studio pouvoir être différent, il y a un désir partagé dans l’espace. Je crois que le désir d’être dans un espace, reconnu ou non, est essentiel pour créer des relations et des communautés positives.
De la réunion dans mon café préféré avec mes meilleurs amis pendant des heures, à remplir un siège dans un avion avec des centaines d’autres étrangers, dirigé dans une brume de confusion perdue à un pays étranger, j’ai vu comment les communautés et les relations font partie intégrante de la vie quotidienne. Ils sont, en partie, comment vous vous définissez. Parfois, vous ne réalisez pas que vous êtes une partie d’une communauté jusqu’à ce que vous soyez profondément ancrée dans elle. Cependant, comment, quoi et qui vous choisissez de vous impliquer, et la profondeur de cette implication, est basée sur votre indépendance. Mon temps avec Sophie m’a montré de ne pas compter sur les autres pour construire un espace confortable ou des relations agréables, mais plutôt d’écrire votre propre histoire à travers les relations que vous choisissez de créer et les réseaux que vous choisissez de construire. Par ce chemin, le bonheur va suivre.
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Un reportage famille un peu particulier…

Il est des moments clefs dans une vie. Celui ci doit en être un…

Aujourd’hui une grande partie de ma famille vit loin, très loin… Il nous faut traverser la planète pour nous retrouver ! Alors évidemment, ce n’est pas souvent… Il y a quelques semaines, ma grand- mère nous a quitté… Me voilà donc en direction de la Nouvelle- Calédonie, pour dire au revoir à ma grand mère bien sur, être au prêt de mon grand-père et de mes proches,  mais finalement pour dire au revoir à ce pays si lointain, et si chèr à mon coeur, et surtout à ma famille de là-bas ! Je pars en sachant que je n’y retournerais surement plus…

J’ai la chance de partir avec dans mon sac à main le Leica Q prêté par Laurent Pidancet & Leica (Merci merci merci)…

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J’embarque donc avec un boitier inconnu, adapté à du reportage, en me disant que j’allais faire un reportage sur le pays… Je reviens avec un reportage sur ma famille 😉 Clairement, ce ne sont pas images techniquement bien, j’ai du apprivoiser le matériel, les émotions…

[dropcap]La valeur d’un portrait de famille

‘Importance de ce trésor[/dropcap]

Me voilà donc à 22000km de chez moi, dans un environnement que je connais par coeur.  Mais il manque quelqu’un, et pas n’importe qui… Nous sommes là tous ensemble, à continuer à avancer parce c’est ainsi que va la vie… Je vais chez les uns, chez les autres. Nous profitons de Axel le petit dernier de la famille qui n’a que quelques mois, un bébé qui remplit nos coeurs de joie !

Chez ma tante, ces portraits anciens accrochés au mur.. et de voir ma cousine, son bébé dans les bras, juste sous cette photo faite il y a quelques dizaines d’années (non je ne dirais pas le nombre exact pour garder notre jeunesse intacte).;-) et là un sursaut d’émotions me prend, et je réalise à nouveau l’importance de mon métier…

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Puis les jours passent,  je regarde, j’observe, je vague et divague dans les couloirs ou chambres vides des différentes maisons, celles qui nous ont connu enfants, adultes, parents… et je vois, dans chacune d’elle des photos ! Bien sur, des photos de nous, de toutes les fois où je suis venue sur le « caillou », et que j’obligeais la photo de groupe, même mal faite, des photos d’elle… elle n’est plus, mais je la vois là, sur ces murs, imprimée sur ce mauvais papier d’imprimante, verdit par le temps, la chaleur… mais je la vois, sourire, me sourire, nous sourire… Je vois, et revis alors ces instants qui nous font du bien, car on se souvient… Les surprises, les fâcheries, les éclats de rire, les gueulantes, les discussions, les regards… je l’entends encore derrière ce papier glacé…

Un seul regret, ne pas avoir poussé la porte d’un photographe pro tous ensemble… pour ne pas avoir seulement ces photos abimées par le temps, mais cette photo comme celle de mon cousin et cousine encore accrochée au mur ! Mais comme pour tous surement, ce sera pour la prochaine fois… prochaine fois qui n’existera plus…

Bien sur, je vais retrouver des photos sur mes anciens disques durs, en espérant qu’elle soit sur le seul  que les cambrioleurs nous ont laissé l’année passée… sinon, dans mes albums annuels, je vais en trouver c’est sur ! et sinon, il restera ces photos verdies, mais qui ont le mérite d’exister !xt3a3863

[dropcap]Pourquoi ce retours d’expérience[/dropcap]

Parce que à 22000km de mon studio, je me confirme que de vous proposer de venir faire une séance de portraits, c’est bien au delà d’une simple image. Ces photos que nous faisons, ce temps partagé avec vos proches, ces sourires échangés, ces instants de gêne devant l’objectif, de rire aussi bien sur, de jeu… Ils sont essentiels aujourd’hui dans nos vies à 100 à l’heure, ils sont essentiels demain quand on vieillit, grandit, évolue, et ils sont indispensable quand c’est l’absence qui prend place.

Alors non, je ne vous dis pas de venir faire un portrait parce que un jour nous allons mourir (ce serait une révélation qui n’en est pas une, puisque nous allons tous mourir un jour c’est une certitude ;-)) mais parce que je vous invite à profiter de ce que nous avons, là maintenant, sans penser à demain, juste profiter 😉 Et un jour, demain, cet acte de plaisir et de partage pourra avoir un tout autre sens, et faire tant de bien ! 

Je parle souvent d’un trésor, et je me dis que ce mot est juste ! Je vais même dévoiler un partie de mon trésor à moi(et c’est rare car je le garde souvent bien protéger), que j’ai réalisé sans vraiment y penser, ces images, pour le coup en mode reportage, qui racontent ces instants ! Mes retrouvailles avec la famille et les amis, avec le pays, les lieux, …. Elles ne vous parleront pas, mais elles sont un bout de ce voyage personnel, face à cette absence ! Elles sont pour moi plus que de simples images, elles sont mon histoire, notre histoire, nos rires et nos pleurs… un bout de nos vies…

Prenez soin de vous et riez à la vie qui nous sourit !

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Indépendance

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[one_half]I have decided it would be beneficial to ground each post in a certain topic, rather than mindlessly talking without a purpose or direction. When thinking about what to begin with, the idea of independence quickly came to mind. It is a notion that is constantly on my mind, especially since being abroad. From navigating my way from Boston to Aix, to living with a host family, traveling to various other countries on the weekends, being responsible for my academics, health and safety in this foreign country, and a host of other factors, I encounter independence many times on a daily basis. Over the past few years, I have come to value being independent, and enjoy the satisfaction and stability or confidence it brings me.
Since starting my internship with Sophie, I have gleaned how independence is critical in the professional sense. While I have always understood this general idea, Sophie has taught me how independence truly is imperative to creating and maintaining a successful, but also enjoyable, work experience and environment. But independence is not a simple word: it entails many meanings or interpretations, connotations and memories. When considering what independence is, I feel that isolation or loneliness is often pulled into the discourse, creating a convoluted conception of the term. Yet I think that these two things are distinctly different, and important to realize. I feel that many younger adults, perhaps subconsciously, fear taking charge of their independence. There is a sense of comfort and familiarity in relying on others, in forming habits that allow you to evade foreign experiences and test your capabilities, and instead fall back into a sense of belonging, based on other people’s perceptions and actions.
This is where Sophie has taught me that independence in the workplace is crucial. Having built the company on her own dedication, motivation, and capabilities, Sophie has assumed complete independence in the process of branding herself and her company. She works alone, taking charge of the direction of her business both inside and outside of the studio; from directing poses to paying bills. Yet Sophie is not lonely or uncomfortable, but quite the opposite. She clearly understands the difference between working with people, and relying on people for work. Sophie shares the physical space of the studio with two other photographers, whom all take coffee together, share their opinions and stories of their work, and have built strong personal and professional relationships together. Yet they are not reliant on each other for the execution of their work and success of their business. Similarly, Sophie forms vibrant relationships with her clients in the studio, expressing her passion for photography and human connections. But again, she is not reliant on these clients for the success of her business. Rather, it is her clients who are reliant on her to create images that come alive and capture their vitality and true personality. Which, I must say, Sophie does quite well. And I think this has to do with her strong sense of independence, thus her confidence in her work.
As I navigate my own life here in Aix, building my experience to be specific to my personal interests, passions and strengths, I try to carry this notion of independence. A semester abroad is such a unique opportunity; I do not want it to be constructed on other people’s decisions and interests. So, taking a page from Sophie, I try to focus on my own personal passions, having confidence in myself and acting in such a manner. Yet at the same time, I feel that it is important to incorporate others in the process along the way. Independence does not necessitate loneliness, but rather allows for greater opportunities for unique personal relationships to develop, and opens up exploration and insight to other people’s perspectives. While I’m not sure if this strong sense of independence is unique to Sophie, or embodied among French society in general, my time here thus far has allowed me to further embrace and value independence, growing my perception of independence to connect personal and professional matters. So get lost in a foreign space, or get lost in a familiar space, whether physical or mental. See where your own interests take you, and have confidence in the path you choose. It may lead you to form new relationships, or immersed in a new community (hint hint at my next blog post!).
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[one_half_last]J’ai décidé qu’il serait bénéfique que chaque post ait un sujet, plutôt que de parler sans voix sans but ou direction. En pensant à quoi commencer, l’idée d’indépendance vint rapidement à l’esprit. C’est une notion qui est constamment dans mon esprit, surtout depuis les voyages à l’étranger. De ce voyage de Boston à Aix, de vivre avec une famille d’accueil, de voyager dans divers autres pays pendant les week-ends, d’être responsable de mes études, de la santé et de la sécurité dans ce pays étranger et de bien d’autres facteurs, Je rencontre l’indépendance plusieurs fois chaque jour. Au cours des dernières années, je me suis attachée à la valeur d’être indépendant, et profiter de la satisfaction et la stabilité ou la confiance qu’il m’apporte.
Depuis mon stage chez Sophie, j’ai compris comment l’indépendance est primordial au sens professionnel. Bien que j’aie toujours compris cette idée générale, Sophie m’a enseigné comment l’indépendance est vraiment impérative à la création et le maintien d’une expérience de travail réussie, mais aussi agréable, et l’environnement. Mais l’indépendance n’est pas un mot simple: elle implique de nombreuses significations ou interprétations, connotations et souvenirs. En considérant ce qu’est l’indépendance, je sens que l’isolement ou la solitude est souvent tiré dans le discours, créant une conception compliquée du terme. Pourtant, je pense que ces deux choses sont distinctement différentes et importantes à réaliser. Je sens que beaucoup de jeunes adultes, peut-être inconsciemment, craignent de prendre en charge leur indépendance. Il y a un sentiment de confort et de familiarité en s’appuyant sur les autres, en formant des habitudes qui vous permettent d’échapper à des expériences étrangères et de tester vos capacités, et plutôt retomber dans un sentiment d’appartenance, basé sur les perceptions et les actions des autres.
C’est là que Sophie m’a appris que l’indépendance en milieu de travail est cruciale. Ayant construit l’entreprise sur son propre dévouement, sa motivation et ses capacités, Sophie a assumé une totale indépendance dans le processus de ‘branding’ elle-même et sa société. Elle travaille seule, en prenant en charge la direction de son entreprise à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du studio; De la direction des séances au paiement  des factures. Pourtant, Sophie n’est pas seule ou mal à l’aise, mais tout le contraire. Elle comprend clairement la différence entre travailler avec les gens et compter sur les gens pour travailler. Sophie partage l’espace physique du studio avec deux autres photographes, qui prennent tous ensemble du café, partagent leurs opinions et leurs histoires de travail, et ont tissé de solides relations personnelles et professionnelles ensemble. Pourtant, ils ne sont pas dépendants les uns des autres pour l’exécution de leur travail et le succès de leurs affaires. De même, Sophie forme des relations dynamiques avec ses clients dans le studio, exprimant sa passion pour la photographie et les connexions humaines. Mais encore une fois, elle ne dépend pas de ces clients pour le succès de son entreprise. Plutôt, ce sont ses clients qui dépendent d’elle pour créer des images qui prennent vie et capturent leur vitalité et leur vraie personnalité. Ce qui, je dois dire, Sophie se porte très bien. Et je pense que cela a à voir avec son fort sentiment d’indépendance, donc sa confiance dans son travail.
En naviguant sur ma propre vie ici à Aix, en construisant mon expérience pour être spécifique à mes intérêts personnels, mes passions et mes forces, j’essaie de porter cette notion d’indépendance. Un semestre à l’étranger est une telle occasion unique, je ne veux pas qu’il soit construit sur les décisions des autres et les intérêts. Ainsi, en prenant une page de Sophie, j’essaie de me concentrer sur mes propres passions personnelles, d’avoir confiance en moi et d’agir ainsi. Pourtant, en même temps, je pense qu’il est important d’intégrer d’autres personnes dans le processus en cours de route. L’indépendance ne nécessite pas la solitude, mais permet plutôt des possibilités plus grandes pour des relations personnelles uniques à se développer, et ouvre l’exploration et la perspicacité aux perspectives des autres. Si je ne suis pas certain que ce sentiment d’indépendance soit unique à Sophie ou incarné dans la société française en général, mon temps ici m’a permis d’embrasser et de valoriser l’indépendance, Il m’a aidé à améliorer ma perception de l’indépendance pour relier des questions personnelles et professionnelles. Ainsi se perdre dans un espace étranger, ou se perdre dans un espace familier, physique ou mental. Voir où vos propres intérêts vous prennent, et avoir confiance dans le chemin que vous choisissez. Il peut vous amener à nouer de nouvelles relations ou à se plonger dans une nouvelle communauté (conseil conseil à mon prochain blog!).
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Charlotte au studio !

Cet article est un peu différent, il ne parlera pas de photo, mais d’humain 😉 J’accueille pour la deuxième année une stagiaire venue à l’institut américain pour quelques mois. Un cursus en France, pour découvrir la langue et le pays ! Cette année, je souhaitais vous présenter Charlotte, qui va animer une partie de ce blog, pour vous raconter le studio, avec un autre regard.

Bienvenue dans l’équipe Charlotte, et merci de cette envie d’avancer à mes cotés.

La traduction en français est un peu hasardeuse, mais l’idée y est ! Merci Charlotte de ton retour d’expérience.

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Charlotte Wells

1st Blog Post

Introduction to myself and the blog

Bonjour!

Welcome to my blog; a journal and reflection on my time spent in Aix-En-Provence, as an intern at Sophie Bourgeix Photographe. While it is a little bit late in the semester to just be starting a blog, I feel as though my time in this internship has provided me with experiences and insights that are beneficial not only to myself, but to whomever chooses to read this. So here it goes – the first blog post.

My decision to start the blog came out of a place of confusion. I was just about two months in to my internship, yet feeling a bit lost. Struggling to find my purpose, or a particular role in the company, Sophie encouraged me to reflect on who I am, and my passions. She enforced that this internship is not solely for her benefit, but rather largely for mine. A refreshing take, I must admit, to the general culture of American internships.

Although our communication is not deeply intricate due to some language barriers, in one conversation Sophie made it clear that I must find my passion or motivation for this internship. What do I want to get out of it, and what personal attributes and interests can I use to do so? Thus, after a little self-reflection, I knew the answer would probably have to do with writing: one of my more long-standing and deep interests. I have kept a blog before and enjoyed the process of doing so, so starting a blog here seemed like the perfect idea. It is a natural way to provide an insight to the unique and special climate of Sophie Bourgeix Photographe, interacting with clients, while also considering matters outside of that physical space. But before I start reflecting on my time and experiences here, I think it is important to share a little bit about myself, to provide some perspective, insight and context to what these posts will provide. My name is Charlotte Wells, and I am currently 21 years old. Growing up just outside of Boston, and spending my summers in Maine, I have a deep love for New England, but a passion for exploration and travel. That may be how I ended up here, in Aix-En-Provence, for this fall semester. A student at Hobart and William Smith Colleges, I am a double major in Philosophy and International Relations. I am studying abroad during this semester of my junior year, and while I’m excited to return home to Boston at the end of December, I am similarly excited to have found a new home, here in Aix.

Throughout this semester I have been an intern for Sophie Bourgeix, working on social media and marketing through brand relations and engagement with clients. This blog is an opportunity for myself, Sophie, and her clients and the general public. While it may provide something different for each individual, it will collectively be a space where I can reflect on and share my experiences here at the business, allowing others to understand the personality and inner workings of the business, and open up new perspectives on both the specific business of Sophie Bourgeix, as well as French and American culture.

Please feel free to comment and ask questions![/one_half]
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Charlotte Wells

1ère post du blog

Introduction à moi et au blog

Bonjour!

Bienvenue sur mon blog; Un journal et une réflexion sur mon séjour à Aix-En-Provence, en tant que stagiaire chez Sophie Bourgeix Photographe. Bien qu’il soit un peu tard dans le semestre pour commencer juste un blog, mais je voulais quand même le faire car ce stage m’a fourni des expériences et des idées qui sont bénéfiques non seulement à moi-même, mais à qui choisit de lire ceci. Alors voilà – le premier post de blog.

Ma décision de commencer le blog est venue d’une confusion. J’avais à peine deux mois de stage, mais je me sentais un peu perdue. Je n’arrivais pas à trouver mon but, ou un rôle particulier dans l’entreprise, Sophie m’a encouragé à réfléchir sur qui je suis, et mes passions. Elle a imposé que ce stage ne soit pas uniquement pour son bénéfice, mais plutôt pour le mien. Une idée rafraîchissante, je dois l’avouer, à la culture générale des stages américains.

Bien que notre communication ne soit pas profondément impliquée en raison de certaines barrières linguistiques, dans une conversation Sophie a clairement indiqué que je devais trouver ma passion ou ma motivation pour ce stage. Qu’est-ce que je veux en sortir, et quels sont les attributs personnels et les intérêts que je peux utiliser pour le faire? Ainsi, après un peu d’auto-réflexion, je savais que la réponse aurait probablement à voir avec l’écriture: un de mes intérêts plus anciens et profonds. J’ai gardé un blog avant et apprécié le processus de faire ainsi, ainsi commencer un blog ici a semblé l’idée parfaite. C’est un moyen naturel de donner un aperçu du climat unique et spécial de Sophie Bourgeix Photographe, en interagissant avec les clients, tout en tenant compte des questions en dehors de cet espace physique. Mais avant de commencer à réfléchir sur mon temps et mes expériences ici, je pense qu’il est important de partager un peu de moi-même, de donner un peu de perspective, de perspicacité et de contexte à ce que ces messages fourniront. Mon nom est Charlotte Wells, et j’ai actuellement 21 ans. En grandissant dans la banlieue de Boston, et ayant passé mes étés dans le Maine, j’ai un amour profond pour la Nouvelle-Angleterre, mais une passion pour l’exploration et les voyages. C’est peut-être ainsi que j’ai fini ici, à Aix-en-Provence, pour ce semestre d’automne. Étudiant à Hobart et William Smith Collèges, je suis une double majeure en Philosophie et Relations Internationales. J’étudie à l’étranger pendant ce semestre de mon année junior, et tandis que je suis excité de rentrer à Boston à la fin de décembre, je suis également excité d’avoir trouvé une nouvelle maison, ici à Aix.

Tout au long de ce semestre, j’ai été stagiaire pour Sophie Bourgeix, travaillant sur les médias sociaux et le marketing à travers les relations de marque et l’engagement avec les clients. Ce blog est une opportunité pour moi, Sophie, ses clients et le grand public. Bien qu’il puisse fournir quelque chose de différent pour chaque individu, il sera collectivement un espace où je peux réfléchir et partager mes expériences ici à l’entreprise, permettant à d’autres de comprendre la personnalité et le fonctionnement intérieur de l’entreprise, et d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les deux. L’activité spécifique de Sophie Bourgeix, ainsi que la culture française et américaine.

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Des vêtements de grossesse à Aix en Provence – Lovely Mum

C’est quasiment en même temps que Lovely Mum et le studio de portraits par Sophie Bourgeix ont ouvert. Travailler dans la proximité est si important à mes yeux, c’est naturellement que je me suis rapprochée de cette boutique magique ! Et quelle rencontre !

Voici quelques images de notre séance photo collection Hiver 2016/2017, mais allez surtout découvrir Perrine qui vous conseillera et vous proposera des tenues confortables et chics. Des tenues qui vous rendront encore plus belle et spontanée pendant votre grossesse !

Il y a même des trésors pour après, des accessoires… Bref, la boutique Lovely Mum d’Aix en Provence est un incontournable pour les futures et jeunes mamans, et pour les cadeaux de naissance !

 

Bien sur un trés grand merci à nos modèles d’un jour Nathalie & Victoria, ainsi que à Caroline Augier pour ses maquillages 🙂

Et, si vous allez chez Lovely Mum et que vous trouvez votre bonheur en tenues, vous aurez même un surprise Sophie Bourgeix*, parce que une photo est bien plus qu’une image !

 

 

  • Un coffret cadeau d’une séance grossesse signé Sophie Bourgeix à la maison de la photographie d’Aix en Provence, la projection privée privée et un agrandissement 20x20cm. Conditions voir en magasin.

Portrait professionnel – Aix en Provence

Nous n’avons pas deux fois la chance de faire une première bonne impression ! (Anonyme)

Avoir une bonne photo sur ses réseaux sociaux et autres supports de communication est indispensable de nos jours ! Elles doivent vous correspondre, donner envie de vous rencontrer et raconter déjà un peu qui vous êtes et les grandes qualités que vous avez !

Merci à R de sa confiance pour sa photo de CV et de profil. Confiez votre image à un professionnel, pour développer la qualité de votre réseau !

Une photo remplie d’amour – Aix en provence

C’est avec tout sur amour que S&I sont venus à la maison de la photographie d’Aix en provence. Mettre en image leur bonheur, leur amour et leurs sourires, c’est garder un instant de portraits qui traversera les années !

Parce que une photo est bien plus qu’une simple image 😉

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Portrait de famille – Aix en Provence

Parce que un portrait est bien plus qu’une image, c’est en famille que F&J sont venus au studio avec leurs fils ! Des images remplies de eux,  de leur vérité, de leur amour !

L’album écrin qu’il sont choisi se transforme en trésor à chaque fois qu’il est ouvert !

Merci merci de votre confiance, et m’avoir permise de mettre en lumière vos émotions !

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