Et si nous préparions la fête des papas ?

Je suis la première à dire que les « fêtes » sont commerciales, et depuis quelques années je le vois un peu autrement. Avoir la chance de célébrer les gens que l’on aime, c’est chouette. DE leur dire merci de qui ils sont, de leur témoigner de notre lien, de notre émotion.
Nous venons de célébrer les mamans il y a quelques jours. Moi j’étais avec mes amis de toujours, mais ma maman a reçu un joli bouquet de fleurs colorées pour lui montrer que mon frère et moi, même à distance, nous pensons à elle. pas besoin d’une fête pour penser à elle, ni forcément pour lui offrir des fleurs, mais une chose est sure, c’est que cela lui a fait plaisir de le recevoir, et à nous de lui offrir. Alors finalement n’est ce pas le plus important.
Et puis, lors d’un échange cette semaine, un ami photographe me parle de la fête des pères… Et là, tout de suite je me dis « non mais je vais pas faire un truc pour la fête des pères, c’est encore plus commercial que la fête des mamans…. » Puis j’ai réalisé que moi je n’avais quasiment jamais souhaité une belle fête à mon papa… pas par choix, mais parce qu’il n’est plus là. Et alors, je me suis dit que j’avais très envie de voir plein de papas avec leurs enfants dans mon studio… Parce que j’adore voir des papas dans leur complicité avec leurs enfants… c’est tellement un lien singulier !
Parce que célébrer les papas c’est génial aussi ! Je n’ai pas cette chance d’avoir des beaux portraits avec mon papa, et j’avoue j’aurais adoré !
Alors voilà, je me suis dit « ben si pour la fête des papas, tu crées des journées qui leur sont dédiées »… Et encore en réfléchissant, je me suis dit que un papa il pouvait aussi avoir envie d’un beau portrait de sa femme et de ses enfants ! et là encore, je n’ai pas vraiment cette chance…
Donc trés égoïstement, j’ai envie de mettre en lumière des liens parentaux avec leur(s) enfant(s).

Et là vous voyez le piège de mon cerveau en arborescence ??? En 2minutes, j’avais 10000 idées qui s’entrechoquées les unes avec les autres et qui faisaient perdre sens à tout ! Et je trouve « rigolo » de vous partager ce mode de pensées, pour que vous compreniez que parfois pendant longtemps je ne communique plus, car je ne sais plus, si je dois ou pas, si c’est bien ou pas… Sauf que cette année, j’ai décidé de me lacher la grappe, et de faire comme je le sentais quand je le sentais ! Donc c’est décousu, tout mélange, mais je suis certaine que vous allez vous y retrouver et sinon demandez moi !